Lutte contre le Christianisme |
Textes et Acteurs |
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/ Panoramique chronologie Logique, / | |||
Textes |
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Platoniciens et néoplatoniciens. (Luttes contre le Christianisme). Défaite des Ecoles d'Athènes et d'Alexandrie : un fait de discours (obsolètes). |
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Contre les Chrétiens , Traité de Porphyre, 271 après JC, : sur le Traité de PORPHYRE : Contre les Chrétiens, état de la question par Franco BEATRICE, Kernos., .pdf, |
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Julien l'Empereur, Contre les Galiléens, Vrin, Bibliothèque de Textes philosophiques, 2018 Oeuvres complètes de l'Empereur Julien, (rem), |
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Discours d'Arthur contre Rome, | |||
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Histoire véritable contre les chrétiens de Celses, Celse : Discours véritable contre les chrétiens (arbre d'or) Origène : Contre Celse, Livres I à VIII Contre les Galiléens, Porphyre de Tyre : Contre les chrétiens (5), (réfuté par Apollinaire de Laodicée en 370), oeuvres, Contre Porphyre d'Eusèbe, |
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Les persécutions chrétiennes : 10 grandes persécutions, 1, 2, 3, |
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Le dicours du (des) Maître(s). | |||
4 temps 5 Ecoles 9 courants |
4 temps : Académie de Platon, Moyen platonisme (Ier siècle Av-JC au IIeme siècle Ap-JC), médioplatonisme, Néoplatonisme, Les 5 Ecoles platoniciennes (descriptif suivre le lien) : Ecole de Rome, Ecole d'Apamée, Ecole de Pergame, Ecole d'Athène, Ecole d'Alexandrie. Les 9 courants : Le gnoticisme platonisant, le néoplatonisme chrétien, le néoplatonisme islamique ésoterisant, le néoplatonisme juif ésotérisant, le platonisme de Perse, le platonisme de Mistra, le néoplatonisme médicéen, le néoplatonisme kabbaliste, le platonisme de Cambridge, |
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Lutte contre les Chrétiens Paganisme VS Christianisme | Néo-Platoniciens | ||
Panoramique logique, | Chrétiens dissidents | ||
les acteurs de .... | |||
Aelius ARISTIDES 129-180 |
rhéteur et orateur grec, né à Bithynie vers l'an 118 ?, 129-†180 après J.-C. Il reçut à Athènes les leçons d'Hérode Atticus, et alla se fixer à Smyrne où il enseigna la rhétorique avec un grand éclat. Smyrne ayant été renversée par un tremblement de terre l'an 178, il détermina par son éloquence l'empereur Marc-Aurèle à la rebâtir. |
- 54 Discours et quelques autres écrits, qui permettent de connaître l'état moral de la société au temps des Antonins, - une Histoire d'Italie (Italika, De rebus Italicis) que cite le pseudo-Plutarque, - une Histoire de la Sicile, - une Histoire de la Perse. source fracademic). |
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Saint ARISTIDE ?-134 |
Apologie (du christianisme) d’Aristide fut remise à l’empereur Adrien pendant son premier séjour à Athènes (en 124 après J.-C.). Voir Aristide, saint dans la Biblithèque Hadriana sur gaogoa |
Apologie, remacle | |
CELSE , II eme siecle | auteur d’un ouvrage analytique et articulé, Discours véritable (en grec ancien : Λόγος Ἀληθής), rédigé vers 178. Il s’agissait d’un ouvrage où il attaquait le christianisme naissant par les armes du raisonnement et du ridicule. Le texte original est perdu, mais la majeure partie nous est parvenue par les extraits étendus cités par son grand contradicteur Origène dans son ouvrage Contre Celse, réfutation du Discours véritable. source wikipedia, |
Histoire véritable contre les chrétiens de Celses, |
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HERMIAS du IIe siècle (les datations varient du IIe au VIe siècle). |
- Hermias est un apologiste et philosophe chrétien Il n'est connu qu'au travers l'écriture d'un traité le Διασυρμός των έξω φιλοσόφων (« Satire des philosophes païens ») parfois appelé Irrisio. Ce court traité tourne en ridicule les opinions contradictoires des philosophes païens sur la nature de l'âme et de l'ordre du monde. source et suite sur wikipedia,
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- dérision des philosophes païens, source et suite sur remacle, | |
CLEMENT d'Alexandrie 150-215 |
Clément d’Alexandrie, né à Athènes vers 150 et mort en Asie Mineure vers 215, est un lettré grec chrétien, apologète et Pères de l'Église. Il chercha à harmoniser la pensée grecque et le christianisme. On l’appelle « saint » Clément sans qu’il soit canonisé. On connaît au philosophe une œuvre abondante mais elle est en partie perdue. |
DISCOURS AUX GENTILS. - Προτρεπτικός προς Έλληνας | |
- Irénée de Lyon (en latin Irenaeus Lugdunensis, en grec ancien Εἰρηναῖος Σμυρναῖος : Eirênaĩos « pacifique » Smyrnaĩos « de Smyrne ») | est le deuxième évêque de Lyon et des sectes pseudo-gnostiques qui la professaient. au IIe siècle entre 177 et 202. Il est l'un des Pères de l'Église et le premier occidental à réaliser une œuvre de théologien systématique. Défenseur de la véritable gnose, il s'est illustré par sa dénonciation de l'idéologie dualiste. source et suite sur wikipedia, |
- contre les hérésies (5 livres) | |
Plotin 205-270 | philosophe néoplatonicien, né en 205 de J.-C. à Lycopolis (Assiout, en Haute-Égypte), s'attacha à l'âge de 28 ans au philosophe Ammonius Saccas, dont il suivit les leçons à Alexandrie pendant 11 ans, accompagna en 244 l'empereur Gordien dans une expédition contre les Perses, voulant puiser à sa source la philosophie des Orientaux; vint, après l'avènement de Philippe l'Arabe et vers l'âge de 40 ans, se fixer à Rome, y ouvrit une école de philosophie où afflua bientôt un immense concours, et obtint le respect de ses contemporains par ses vertus ainsi que par sa science. Il se retira dans sa vieillesse en Campanie et y mourut en 270. Il avait, dit-on, obtenu de l'empereur Gallien la permission de bâtir dans la Campanie une ville où il devait réaliser la république idéale de Platon, et qui aurait porté le nom de Platonopolis; mais des envieux firent échouer ce projet. - Union de l'âme humaine avec l'être divin, par le moyen de l'extase |
54 traités, voir Porphyre |
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Porphyre 233-304 | - philosophe néoplatonicien (dont le véritable nom était Malk ou Malchus, qui en syrien veut dire roi, et que l'on a grécisé par celui de porphyrios), naquit en 233 de J.-C. à Tyr ou à Batane, colonie tyrienne voisine de Tyr, étudia l'éloquence à Athènes sous le célèbre Longin, et la philosophie à Rome sous Plotin, dont il devint le disciple assidu à partir de 263. Il cultiva avec succès toutes les sciences connues de son temps, et sa distingua en même temps par le talent d'écrire. Après la mort de son maître, il enseigna la philosophie et l'éloquence à Rome, et mourut dans cette ville en 304. - son traité "Contre les chrétiens" fu réfuté par les Pères de l'Eglise puis brulé par Théodose III |
Publie Les Ennéades de Plotin, rédige Une vie de Plotin, (rem); un sur le Traité de PORPHYRE : Contre les Chrétiens, état de la question par Franco BEATRICE, Kernos, .pdf, |
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Jamblique 283- 333 | Philosophe grec, né à Chalcis en Coelésyrie, vers l'an 283 de notre ère. Il passa la plus grande partie de sa vie à Alexandrie. Son premier maître fut Anatolius qui le mit en rapport avec Porphyre lorsque celui-ci dirigeait l'école néoplatonicienne fondée par Ammonius Saccas. A la mort de Porphyre (305) dont il était le principal disciple, il lui succéda et mourut vers 333. |
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Dioclétien 244-311 |
Dioclétien, de son nom complet Caius Aurelius Valerius Diocletianus Augustus (né vers le 22 décembre 244 en Dalmatie - mort le 3 décembre 311), est un empereur romain qui régna du 20 novembre 284 au 1er mai 305.
- sécurise les frontières de l'Empire et combat toutes les menaces de son pouvoir. - Il mène ensuite les négociations ( avec les Sassanides, dynastie Perse) et réalise une paix durable et favorable. - Dioclétien sépare et élargit les services civils et militaires de l'Empire, et réorganise le découpage administratif de l'Empire, instaurant le gouvernement le plus important et le plus bureaucratique de l'histoire de l'Empire. - Vers 297, la fiscalité impériale est normalisée, rendue plus équitable, mais à un taux généralement plus élevé. - Bien qu'efficace, le système tétrarchique s'effondre après son abdication sous les revendications concurrentes de Maxence et de Constantin, fils respectifs de Maximien et de Constance. La persécution contre les chrétiens redémarre à partir de 303. Il semble que Galère, craignant la vengeance des dieux tutélaires, ait encouragé Dioclétien à sévir pour assurer l'unité de l'Empire. Les chrétiens ne sont pas les seuls visés : en 297, en liaison avec la guerre contre la Perse, l'État romain se retourne contre les manichéens. Quatre édits universels sont promulgués en 303-304 et affichés dans toutes les villes d'Orient. Ils entendent désorganiser complètement les communautés chrétiennes en rendant le culte impossible ;
Eusèbe en est le témoin direct à Césarée. Les crieurs publics convoquent tous les habitants (hommes, femmes et enfants) pour les y contraindre : La persécution est cette fois systématique et repose davantage sur l'administration locale, plus présente depuis les réformes de la tétrarchie. Elle dure jusqu'en 311 en Orient où l'édit de Sardique promulgué par Galère suspend les édits de 303-304 mais elle est mise en sommeil très tôt en Occident : Constance Chlore qui gouverne en Gaule met si peu d'ardeur à y appliquer les édits qu'on n'y connaît aucun martyr. Les auteurs antiques parlent de milliers de victimes, surtout dans la partie orientale de l'Empire (ce qui révèle que la part des chrétiens dans la population de l'Empire s'est considérablement accrue). La persécution de Dioclétien (303-11), la dernière et la plus sanglante persécution officielle du christianisme, ne vient pas à bout de la communauté chrétienne de l'Empire, en effet, après 324 le christianisme devient la religion dominante de l'empire sous son premier empereur chrétien, Constantin. |
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Galère 250-311 | Galère Maximilien, dit Galère, né vers 250 à Felix Romuliana et mort le 51 mai 311 en Dardanie, est un empereur romain du Bas-Empire ayant régné pendant la Tétrarchie. Dès sa fondation, la Tétrarchie, symbolisant l'unité et la stabilité retrouvée, est étroitement associée à la religion païenne. Les empereurs sont divinisés : Dioclétien prend pour protecteur Jupiter, Conservator de l'État romain, tandis que Maximien est apparenté à Hercule, le fils de Jupiter33. Cette place importante occupée par la religion romaine traditionnelle pose de fait rapidement la question de l'attitude à adopter vis-à-vis d'un christianisme en plein développement. |
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AURELIUS Victor SEXTUS AURELIUS Victor |
il fait partie de l'entourage de Julien et est gouverneur de Pannonie seconde. Il est toutefois destitué par Valens et Valentinien Ier. Il réapparait en 389 à la charge importante de préfet de la Ville (praefectus Urbi).. C'est probablement un païen érudit voulant réaffirmer l'histoire face au christianisme. voir bibliothèque d'Hadrien sur gaogoa |
- De Viris illustribus Urbis Romae - De Caesaribus source mediterranes |
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JULIEN le PHILOSOPHE 331-363 |
est nommé César en Gaule de 355 à 361 par Constance II, puis proclamé empereur romain à part entière de 361 à 363. Vingt mois de règne laissent la place à une postérité remarquable, ses actes et ses œuvres inlassablement commentés et bien plus souvent honnis et vilipendés que loués. Julien doit son surnom d'« apostat » à sa volonté de rétablir le polythéisme dans l'Empire romain, alors qu'il avait été élevé dans la religion chrétienne (plus précisément dans l'arianisme, sous la direction des évêques Eusèbe de Nicomédie, puis Georges de Cappadoce). Il a produit des écrits critiques contre le christianisme qui, avec le Discours véritable de Celse, sont un précieux témoignage de l'opposition païenne au christianisme. |
- wikipedia, - Table des matières , source remacle, DIALOGUE DE SAINT JUSTIN AVEC LE JUIF TRYPHON Ἀπολογία ὑπὲρ Χριστιανῶν πρὸς τὴν Ῥωμαίων Σύγκλητον. |
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EUNAPE de SARDES 349-414 |
- voir Bibliothèque d'Hadrien sur Gaogoa - C'est le parent par alliance de Chrysanthe de Sardes, son professeur durant sa jeunesse, ami du médecin Oribase de Pergame. À l'âge de seize ans, il part étudier à Athènes, chez Prohérésios, sophiste chrétien d'origine arménienne ; il y est initié aux Mystères d'Éleusis et est introduit parmi les Eumolpides. En 368/369, vers l'âge de 20 ans, il voulut poursuivre ses études en Égypte. Mais ses parents le rappelle pour Lydie pour enseigner dans l'école de sophistique, puis suit les cours de son parent Chrysanthe de Sardes, qui l'initie à la philosophie de Jamblique, et exerce la médecine et respecte un silence dit mystérique. Contemporain et zélé partisan de l'empereur Julien, il se montra ardent adversaire des chrétiens, voire fanatiquement antichrétien aux dires de Photios, qui utilise un discours très partial. ??? |
- Vie des philosophes et des sophistes - Tous les textes d'Eunape parlant des Gaulois. - Pierron, Alexis - Histoire de la littérature grecque - EUNAPE source remacle, |
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Plutarque 350-432 |
Il eut pour maître Nestorius, hiérophante à Éleusis de 355 à 380. Il devint vers 400 le fondateur et le premier scolarque de l'école néoplatonicienne d'Athènes, qui se rattachait à l'Académie de Platon, pourtant disparue en 86 av. J.-C.. Il écrivit des commentaires d'Aristote et de Platon. Il eut pour disciple Syrianos, qui lui succéda en 432 comme deuxième scolarque de l'école d'Athènes. Il fut aussi le maître de Hiéroclès d'Alexandrie, qui sans doute fonda ou fut le premier scolarque de l'école néoplatonicienne d'Alexandrie. Il enseigna brièvement Proclos, qui devint le troisième scolarque en 438 et le tenait pour son « grand-père », tandis que Syrianos était son « père ». Sa fille, Asclépigénie, transmit à Proclos les secrets de la théurgie. la suite sur wikipedia, |
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Claudien 370-404 |
Claudien (Claudius Claudianus) (v. 370- v. 404) est un poète latin lié à la cour de l'empereur Honorius à Milan.
- Claudien est peut-être né à Alexandrie, en Égypte. Grec de langue, il a appris la langue latine en lisant les textes des auteurs classiques. En raison de ses origines alexandrines, il assimile le goût pour le « baroque » de son temps, représenté, par exemple, par le poète byzantin Nonnos de Panopolis. Poète de cour et mondain, c'était aussi un païen convaincu : saint Augustin le qualifie expressément d'« adversaire du nom du Christ » (Civitas Dei, V, 26), tandis qu'Orose en parle comme d'un « païen très obstiné » (paganus pervicassimus) dans son Adversus Paganos Historiarum (VII, 55). On connaît peu de détails au sujet de la vie de Claudien. |
- - - Nisard, |
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EZNIG Gorhpatzi Docteur 400 |
l’ouvrage d’Eznig est extrêmement précieux pour la connaissance encore si confuse du pyrisme (Adoration du feu) et des anciens cultes. |
- Textes Historien de l'Arménie, |
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Hiéroclès d'Alexandrie dit Hiéroclès le Pythagoricien ou Hierocles Platonicus, 390- 440 environ |
est un philosophe néoplatonicien ou néopythagoricien du Ve s. Il est disciple, à Athènes, de Plutarque d'Athènes (le fondateur de l'école néoplatonicienne d'Athènes vers 400 Fauste ou Faustus de Byzance ou Pavstos Buzand ou Pʿawstos Biwzandac̣i (en arménien : Փավստոս Բյուզանդ) est un historien arménien du Ve siècle. Il est l'auteur d'une Histoire de l'Arménie en trois volumes, dont les deux premiers sont perdus. L'ouvrage couvre les règnes d'Arsace II et de son fils Pap.). Il fut persécuté à Constantinople pour son attachement au paganisme. Ensuite il retourna à Alexandrie, sans doute comme fondateur ou premier scolarque, recteur, de l'école néoplatonicienne d'Alexandrie, peut-être vers 430. Il fut le maître d'Énée de Gaza, philosophe néoplatonicien qui se convertira au christianisme et sans doute condisciple de Proclos à Alexandrie. Son Commentaire sur les Vers d'or des pythagoriciens, intégralement conservé, ne constitue pas un exposé doctrinal du pythagorisme, mais une éthique pour se purifier et se préparer à connaître. S'exprimant dans une langue simple, il se caractérise par l'élévation morale et la ferveur sincère du sentiment religieux. Il contient également de précieuses informations sur ce que pouvait être la règle de vie des pythagoriciens, leur ascèse purificatrice, leur éthique sacrée, leur théorie de la connaissance et leur conception du salut obtenu par la déification ou le retour à Dieu. Hiéroclès s'y signale comme l'un des esprits les plus modérés du néoplatonisme (selon le Répertoire des sources philosophiques antiques). |
Vers d'Or, philiki, Les vers d'Or, Gallica, Les vers d'or, coninx, wikisource, les vers dorés, |
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Damascios le Diadoque 460-537 |
(né à Damas vers l'an 460, mort sans doute après 537, probablement en Syrie) est un philosophe néoplatonicien. | ||
Proclus ou Proclos
et voir aussi ci-dessous |
Proclus (Proclus de Lycie) ou Proclos, en grec ancien Πρόκλος / Próklos (né à Byzance le 7 ou 8 février 412 - et mort à Athènes le 17 avril 485), surnommé « le Diadoque » (διάδοχος, successeur), fut un philosophe néoplatonicien de l'école néoplatonicienne d'Athènes. La forme Proclus, très fréquemment utilisée en français, est la forme latinisée. La vie de Proclus est connue essentiellement par son successeur Marinus1. Il nait dans une riche famille de Byzance, fils de Patricius et Marcella, deux Lyciens, probablement le 7 ou le 8 février 4122. Il est éduqué à Xanthos, en Lycie. La déesse Athéna lui apparaît en songe, et il décide d'étudier la philosophie. À Alexandrie, il devient, en philosophie, le disciple d'Olympiodore l'Ancien, et, étudie les mathématiques, avec un certain Héron. Il refuse de se marier avec la fille d'Olympiodore l'Ancien, et il restera célibataire. À l'âge de vingt ans, il se rend à Athènes pour assister aux cours des philosophes platoniciens de l'école néoplatonicienne d'Athènes, chez Plutarque d'Athènes, dit aussi Plutarque le Jeune, fondateur et chef de cette école vers 400 ; il est condisciple de Hiéroclès d'Alexandrie ; ensuite il suit l'enseignement du successeur, Syrianos : logique, morale, politique, physique, enfin théologie. Il étudie Aristote, Platon, les écrits orphiques et les Oracles Chaldaïques. Il tient Plutarque d'Athènes pour son "grand-père", Syrianos pour son "père". La fille de Plutarque d'Athènes, Asclépigénie, lui apprend les rites de la théurgie : conjurations, formules, rites magiques, instruments. À la mort de Plutarque d'Athènes (432), Syrianos devient le deuxième scolarque, recteur, de l'école néoplatonicienne d'Athènes. Proclos, à la mort de Syrianos (438), devient le troisième scolarque3. Il entreprend alors la plus vaste synthèse philosophique de la toute fin de l'Antiquité grecque. Proclos aura pour disciples Ammonios (fils d'Hermias), qui brillera à l'école néoplatonicienne d'Alexandrie dès 475, Marinos de Néapolis, qui lui succédera. Son effort pour contrer le christianisme dominant lui vaut une année d'exil, en Lydie. Les cinq dernières années de sa vie, Proclos souffre d'une maladie de langueur. Il meurt le 17 avril 485, âgé de 73 ans, à Athènes. "Il fut enterré près du Lycabette, là même où repose le corps de son maître Syrianos." Il menait une vie sociale, professionnelle et politique intense. "Le même jour, il donnait cinq classes d'exégèse, parfois même plus, écrivait le plus souvent environ sept cents lignes, puis allait s'entretenir avec les autres philosophes, et, le soir, donnait encore d'autres leçons qui, elles, n'étaient pas mises par écrit." Les archéologues ont mis au jour la maison de Proclos |
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Syrianus , IVeme ..434, 442 |
fils de Philoxène, était né à Alexandrie et y avait fait ses études dans la seconde moitié du IVe siècle, au temps de Théon, le père d'Hypatie et de l'archevêque Théophile; mais il s'était bientôt rendu à Athènes et attache à Plutarque le néo-platonicien, dont il secondait l'enseignement, lorsque y vint Proclus vers l'an 434 de notre ère. Deux ans après la mort de Plutarque, il devint le chef de l'école et de l'association, par conséquent le maître de Proclus, qu'il dirigea au delà de sa vingt-huitième année, ce qui place la mort du maître après 442. C'était à la fois un philosophe très savant et un mystique très crédule. |
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Proclus 412-485 | surnommé Diadochus (c.-à-.d. successeur), philosophe néoplatonicien, né en 412 à Constantinople mort en 485, fut élevé à Xanthe en Lycie, alla étudier à Alexandrie, puis à Athènes, où il eut pour maîtres Plutarque, fils de Nestorius, et Syrianus, compléta son instruction par des voyages, succéda vers 450 à Syrianus dans la direction de l'école d'Athènes (d'où son surnom de Diadochus), et attira un grand nombre d'auditeurs. Proclus était également versé dans la philosophie et dans les mathématiques. Son effort pour contrer le christianisme dominant lui vaut une année d'exil, en Lydie. |
Traité sur la sphère
- cosmovision, |
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Damascios le Diadoque, 460-537 |
(né à Damas vers l'an 460, mort sans doute après 537, probablement en Syrie) est un philosophe néoplatonicien. Disciple d'Isidore de Gaza et de Marinos de Néapolis, maître de Simplicios de Cilicie et d'Olympiodore le Jeune, il est l'un des derniers défenseurs du paganisme dans l'Antiquité tardive. L'école philosophique d'Athènes fut fermée sur ordre de Justinien Ier en 529. La forme latine de son nom est Damascius. À leur arrivée à Ctésiphon, ils eurent affaire au tout jeune Khosrô Ier, qui venait de monter sur le trône (531), et qui était passionné de culture et de philosophie grecques : selon Agathias, il avait la réputation d'être « imbu des enseignements de Platon » et d'étudier même les dialogues les plus ardus (le Timée, le Phédon, le Gorgias, le Parménide), sans doute suivant le programme d'étude fixé par Jamblique ; il passait aussi pour connaître à fond l'œuvre d'Aristote . L'œuvre de Damascios part d'une critique de Proclos orientée vers un dépassement de l'Un et l'affirmation d'un Ineffable sans rapport avec ce qui peut être connu. Pour Damascios, l'absolu est par définition sans relations. L'Un, parce qu'il est relatif aux êtres dont il est le principe, n'est donc pas absolu. La notion de principe absolu est donc en elle-même contradictoire. Damascios, dit Pierre Hadot, « refusait de nommer Un le premier dieu. Au-dessus de l'Un, il voulait remonter à l'Indicible. C'est la thèse antiproclienne [contre Proclos] qu'il expose tout au long de son traité Sur les principes. Par là, Damascios se présente comme le fondateur des théologies de la connaissance non objective de Dieu » |
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Paul de Tarse Ier siècle |
Paul de Tarse ou saint Paul ([pɔl]), portant aussi le nom juif de Saul ([sol], hébreu : שאול - Šā’ûl qui signifie « désiré » et qui se prononce [ʃaul] en hébreu) (né probablement à Tarse en Cilicie au début du Ier siècle et mort vers 67 - 68 à Rome), est un apôtre de Jésus-Christ, tout en ne faisant pas partie des « Douze ». Il est citoyen romain de naissance et juif pharisien. Le Nouveau Testament le présente comme un persécuteur des disciples de Jésus jusqu'à sa rencontre mystique avec le Christ, vers 32-361, mais l'historicité de ces persécutions fait débat dans la recherche moderne, tout comme l'emploi du terme de « conversion » à son propos. Au cours des années 40, Paul fonde plusieurs Églises dans le territoire de la Turquie actuelle, et effectue un deuxième voyage missionnaire en Asie Mineure et en Grèce. Dans les années 50 et 60, tout en poursuivant sa mission itinérante, il adresse un certain nombre de lettres à ces nouvelles Églises. Ces lettres, dites « épîtres pauliniennes », sont les documents les plus anciens du christianisme. Elles représentent l'un des fondements de la théologie chrétienne, en particulier dans le domaine de la christologie, mais aussi, d'un point de vue historique, une source majeure sur les origines du christianisme. |
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Eusèbe de Nicomédie v. 280 - 341 |
Eusèbe de Nicomédie est un évêque arien, évêque de Constantinople, qui fut l'un des principaux acteurs de la querelle religieuse portant sur la nature du Christ et les rapports entre le Dieu le Père et le Fils au IVe siècle... Enseigna l'Empereur Julien le Philosophe; suite sur wikipedia, |
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Georges de Cappadoce - + 361 |
Georges de Cappadoce fut évêque d'Alexandrie des ariens de février 356 (installé effectivement sur son siège le 24 février 357) à sa mort le 24 décembre 361. Enseigna l'empereur Julien le Philosophe, George (saint), Georgius, était, selon une légende, un jeune prince de Cappadoce, qui souffrit le martyre sous Dioclétien, et qui, comme Persée, sauva la fille d'un roi qu'un dragon allait dévorer : en le représente armé d'une lance et pourfendant le dragon. Il est fort célèbre en Orient, et c'est de là que son culte est passé en Occident. On l'honore surtout en Russie, en Angleterreet à Gênes. A l'époque impériale, les Russes ont adopté Saint Georges avec son dragon pour leur principal emblème et ont donné son nom au premier de leurs ordres militaires; les Anglais et les Génois l'ont pris pour patron. Il est aussi le patron des armuriers. |
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Julien le Philosophe, 331-26/06/363 |
Flavius Claudius Julianus, nommé Julien l'Apostat (wiki) par la tradition chrétienne (car il veut rétablir le polythéisme, bien qu'élevé dans la religion chrétienne, et dans l'arianisme par Eusèbe de Nicomédie puis Georges de Cappadoce), nommé César en Gaule de 355 à 361 par Constance II; empereur des romains de 365 à 361. | ||
Talmud Babylonien | Avec les Juifs de mésopotamie s'établit définitivement le Judaïsme Rabbinique, protégé de l'intolérance chrétienne, ils rédigent le Talmud babylonien,(0, 1, 2, 3 ), les rabbin de Ctésiphon s'opposent à la Trinité et à la Vierge Marie chrétienne ! Critiques qui circulent sur la route caravanière (le Réseau d'information de l'époque), elles auront un influence décisive sur la monothéisme de Mahomet ! |